Tout d’abord, il faut savoir que la réserve primaire est constituée par l’ensemble des producteurs européens interconnectés aux réseaux de transport de la plaque européenne continentale. Elle s’élève à 3 000 MW, dont 600 MW en France. La réserve primaire est la première à être appelée.
La réserve primaire peut intervenir à la hausse (plus d’électricité sur le réseau) comme à la baisse (moins d’électricité sur le réseau). C’est alors qu’on parle de régulation positive ou négative. Il faut entre 15 et 30 secondes à la réserve primaire pour intervenir après une rupture d’équilibre du réseau. Tout se passe très vite entre le moment où un défaut du réseau est détecté, et celui où l’intervention de la réserve primaire est lancée. Les temps de réponse entre les serveurs et les systèmes automatisés associés sont constamment surveillés.
Quand l’intervention de la réserve primaire ne suffit pas à revenir à la valeur consigne de 50 Hz, la réserve secondaire est sollicitée. Son temps de réponse est compris entre 100 et 200 secondes après le défaut de réseau. La réserve secondaire peut cumuler jusqu’à 1000 MW en période hivernale, et redescend autour des 500 MW en période estivale.
Comme la réserve primaire, la réserve secondaire peut intervenir à la hausse et à la baisse.
Si son intervention ne suffit pas, elle laisse alors sa place à la réserve tertiaire et au mécanisme d’ajustement.
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